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<p class="subtitle"><strong>La responsabilité sociétale des entreprises est devenue incontournable mais la promotion de pratiques commerciales plus vertueuses passe mal. Comment communiquer vos engagements grâce à l'art ?</strong></p><p>Il n’est pas forcément facile d’expliquer les changements d’habitudes liés aux engagements RSE de l’entreprise à ses collaborateurs. Privilégier l’impression papier uniquement si c’est nécessaire, éviter les déplacements professionnels superflus, trouver des fournisseurs plus éthiques et transparents… l’ensemble de ces actions doit être communiqué dès leur lancement de manière à fédérer les salariés et parties prenantes de l’entreprise.</p><p>Le choix d’un support de communication adéquat est donc primordial pour assurer la crédibilité et la pérennité des actions menées dans le cadre d’une démarche RSE. L’intervention d’artistes et l’organisation d’ateliers pratiques peuvent vous aider à sensibiliser vos collaborateurs à vos engagements et marquer les esprits. C’est une bonne manière d’appréhender concrètement une diversité de sujets qui influencent l’évolution des valeurs et l’image de marque de votre entreprise dans le temps.</p><p>Dans quels domaines les artistes peuvent-ils intervenir ?</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Promouvoir la diversité et l’inclusion</h3><p>Un environnement de travail inclusif permet aux employés de se sentir plus appréciés et investis. Les entreprises qui s’engagent sur la promotion de la diversité et de l’inclusion rapportent généralement de meilleurs taux de satisfaction au travail. Par conséquent, elles parviennent plus facilement à attirer et retenir leurs talents, et leurs équipes sont plus performantes et compétentes que la moyenne. Grâce à cela, elles jouissent d’une meilleure réputation à l’égard de leurs clients.</p><p>Certaines entreprises choisissent de commissionner des artistes pour illustrer, sous forme de fresque ou d’installation, la richesse culturelle de leurs équipes. Plutôt qu’un simple communiqué interne, la création d’un symbole durable permet de matérialiser et aligner les valeurs de l’entreprise avec celles de ses salariés.</p><p>À titre d'exemple, Airbnb avait lancé un projet appelé "Welcome to the Neighborhood" visant à encourager la diversité et l'inclusion dans les communautés où ils s’implantaient. L’entreprise invitait des artistes locaux à créer des fresques murales dans certains quartiers pour souligner l’importance de ces valeurs dans leur modèle commercial : un message fort, aussi bien pour le voisinage, parfois méfiant à l’égard de l’entreprise, que pour les employés et voyageurs eux-mêmes.</p><figure id="figure-ljt67ivnllllxts1l4"><img id="ljt67ivnllllxts1l4" src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/1083NBKmXcfDSSrmmPQ5EfUyHMEXhrYyrV6s1mxz4w3P7GJHxr3xyQV1SYZNP723.jpg" alt="street art airbnb" class="object-cover bg-gray-100 " style="aspect-ratio: 16/9; object-position: center center;" data-corners="no-rounded" data-aspect="16:9" data-caption="" data-positionx="undefined" data-positiony="undefined" data-mce-src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/1083NBKmXcfDSSrmmPQ5EfUyHMEXhrYyrV6s1mxz4w3P7GJHxr3xyQV1SYZNP723.jpg" data-mce-style="aspect-ratio: 16/9; object-position: center center;"></figure><h3 class="header-with-anchor-widget">Réduire son emprunte carbone</h3><p>La réduction de l’empreinte carbone est probablement l’enjeu RSE le plus pressant pour les dirigeants d’entreprise, mais souvent le plus complexe à aborder. En effet, la mesure de l’impact environnemental de l’entreprise est souvent éloignée du quotidien des employés de bureau. Pourtant, certaines interventions peuvent aider à les sensibiliser à l’adoption de gestes simples pour réduire l’intensité énergétique de leurs locaux.</p><p>Pour implémenter un nouveau système de tri, vous pouvez par exemple faire appel à un artiste qui travaille sur des matériaux recyclés. Il pourra expliquer sa démarche créative, vous parler de son engagement et organiser un atelier créatif pour faire réfléchir vos collaborateurs aux enjeux de gestion des déchets. Par ce biais, vous les impliquer de manière concrète dans l’application des nouvelles mesures et les aidez à adopter un comportement responsable sur le lieu de travail.</p><figure id="figure-twyonm8y4llxtttxy"><img id="twyonm8y4llxtttxy" src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/3a4gMNR7YFha6ODmqACiWQ8XaVVhX1FiHDBymERIGEy6G3uGYss4kYRs6aIUmTY6.png" alt="recyclage de textile" class="object-cover bg-gray-100 " style="aspect-ratio: 1/1; object-position: center center;" data-corners="no-rounded" data-aspect="1:1" data-caption="" data-positionx="undefined" data-positiony="undefined" data-mce-src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/3a4gMNR7YFha6ODmqACiWQ8XaVVhX1FiHDBymERIGEy6G3uGYss4kYRs6aIUmTY6.png" data-mce-style="aspect-ratio: 1/1; object-position: center center;"></figure><p><br></p><p>Arup a par exemple créé une installation artistique intitulée "The Circular Building" pour souligner l'importance de la durabilité et de l’économie circulaire dans la construction. L'installation a été conçue à partir de matériaux recyclés afin de montrer comment les entreprises peuvent adopter des pratiques de construction éco-responsables pour réduire leur impact environnemental.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">S’engager auprès de sa communauté</h3><p>L’engagement RSE peut également se manifester par un support des entreprises aux acteurs du territoire, en sollicitant des artistes et artisans locaux lors de leurs événements. En sponsorisant ce type d’initiatives, elles contribuent à faire rayonner la culture dans leur région d’implantation et renforcent leurs liens avec l’ensemble de la communauté, y compris leurs salariés, clients et partenaires commerciaux sur le territoire concerné.</p><p>Les artistes peuvent également intervenir sur des thèmes qui attraient à votre territoire ou à votre savoir-faire en particulier, en utilisant des matériaux ou symboles représentatifs de votre région. Vous pouvez ainsi participer au développement d’initiatives locales, en offrant aux artistes une plateforme pour s’exprimer et exposer leur travail.</p><p>La société de logiciels Autodesk a lancé un programme d'achat d'art pour encourager ses employés à soutenir les artistes locaux. Les employés ont été invités à apporter leurs propres oeuvres ou à voter pour leur artiste préféré, puis l'entreprise a acheté les pièces les plus populaires pour les afficher dans ses bureaux.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Accompagner le développement personnel</h3><p>Enfin, l’art peut jouer un rôle important dans la promotion du bien-être et des activités extra-professionnelle. La pratique artistique en entreprise peut notamment faciliter la résolution de problèmes, la pensée critique et la communication interne, tout en aidant les salariés à développer leur créativité et leur capacité à travailler en équipe.</p><p>Les entreprises qui encouragent leurs employés à poursuivre une discipline artistique et à se former à des outils de création contribuent également à améliorer leur qualité de vie et condition de travail, ainsi que leur équilibre vie pro / vie perso. C’est un très bon levier pour enrichir la marque employeur et l’expérience collaborateur.</p><p>Google a lancé un programme appelé "20% time" qui permet aux employés de consacrer 20% de leur temps de travail à des projets personnels créatifs. Cela permet aux employés de développer leurs compétences artistiques et de travailler sur des projets créatifs qui peuvent avoir un réel impact sur leur travail et leur quotidien.</p><figure id="figure-5huqj6bnkollxtw8ys"><img id="5huqj6bnkollxtw8ys" src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/649tRK7C6nciRR60LaY0hxV2X9ZEPZ0Hfjn9YEynOZnIZguwbk0YGQGrW9bSRFIT.png" alt="créativité au bureau" class="object-cover bg-gray-100 " style="aspect-ratio: 16/9; object-position: center center;" data-corners="no-rounded" data-aspect="16:9" data-caption="" data-positionx="undefined" data-positiony="undefined" data-mce-src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/649tRK7C6nciRR60LaY0hxV2X9ZEPZ0Hfjn9YEynOZnIZguwbk0YGQGrW9bSRFIT.png" data-mce-style="aspect-ratio: 16/9; object-position: center center;"></figure><h3>Conclusion</h3><p>L'art est un excellent outil pour sensibiliser au changement dans l’entreprise et accompagner la transformation de l’environnement de travail. Il permet d’aborder les sujets de société de manière engageante pour vous aider à construire une culture d'entreprise plus durable et responsable. En intégrant l'art dans votre stratégie de communication sur la RSE, vous renforcez votre message et affirmez vos convictions auprès de vos parties prenantes, pour faire du changement économique, social ou environnemental une valeur commune à toute l’entreprise.</p>

🌱 L’art pour communiquer sur vos engagements RSE

<p class="subtitle"><strong>La loi Aillagon en France facilite le mécénat culturel des entreprises. Voici comment mettre en place une stratégie pour vous lancer dès aujourd'hui.</strong></p><p class="subtitle">Si vous êtes dirigeant d'entreprise et que vous souhaitez concrétiser vos engagements et vos valeurs dans une action d’utilité publique, le mécénat culturel peut vous intéresser. Mais comment démarrer cette pratique ? La loi Aillagon encadre le mécénat culturel en France et prévoit des règles claires pour les entreprises souhaitant y participer. Voici les étapes clés pour se lancer dans le mécénat culturel.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Que prévoit la loi Aillagon pour les entreprises mécènes ?</h3><p>La loi Aillagon de 2003 permet aux entreprises de déduire de leur impôt sur les sociétés 60% des sommes versées à des organismes d'intérêt général ayant pour objet la présentation au public d'œuvres d'art ou la promotion de la culture. Cet abattement fiscal est plafonnée à 0,5% du chiffre d'affaires hors taxe de l'entreprise. Au-delà de ce plafond, l'entreprise peut reporter l'excédent sur les cinq années suivantes. Par ailleurs, vous pouvez négocier une contrepartie avec l’organisme bénéficiaire, sous forme de places de spectacle ou d’espace de promotion par exemple, dans la limite de 25% du montant versé.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">1. Identification du projet</h3><p>Tout d'abord, vous devez déterminer quels types de projets culturels vous souhaitez soutenir. Pour cela, référez-vous à vos valeurs, à la mission de votre entreprise et au profil de vos parties prenantes (salariés, clients, partenaires…). Choisissez un projet qui correspond à votre identité de marque et dont le message coïncide avec au moins un de vos enjeux stratégiques.</p><p>Les projets doivent être portés par des organismes d'intérêt général ou des associations reconnues d'utilité publique. Commencez donc par entrer en contact avec les organismes qui vous intéressent pour comprendre leur structure, leurs actions et leur démarche. Essayez de réellement comprendre leurs besoins avant de discuter des modalités de don et de leur soutien.</p><p>Vous pouvez consulter la liste des associations reconnues d’utilité publique par l’État en cliquant sur le button suivant :</p><p class="button-wrapper large"><strong><a class="button primary" href="https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/associations-reconnues-d-utilite-publique/" target="_blank" rel="noopener" data-mce-href="https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/associations-reconnues-d-utilite-publique/">Liste des associations</a></strong></p><h3 class="header-with-anchor-widget"><br></h3><h3 class="header-with-anchor-widget">2. Rédaction de l’accord de mécénat</h3><p>Une fois que vous avez identifié les projets que vous souhaitez soutenir, vous devez conclure un accord de mécénat avec l'organisme porteur du projet. Cet accord définit les objectifs du projet, les modalités de versement des fonds, les contreparties éventuelles et les moyens de suivi et d'évaluation du projet.</p><p>À cette étape, vous pourrez éventuellement vous appuyer sur les documents fournis par l’organisme porteur de projet : charte éthique, dossier de présentation du projet, convention de mécénat. Selon la nature et le besoin du bénéficiaire, les documents peuvent être amenés à changer.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">3. Suivi du projet</h3><p>Enfin, vous devez assurer le suivi des projets soutenus et communiquer sur votre engagement en faveur de la culture. L’organisme porteur de projet réalise sa déclaration de dons reçus qui vous permettra de bénéficier des avantages fiscaux encadrés par la loi Aillagon.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Conclusion</h3><p>En offrant des opportunités de partenariat avec des acteurs culturels reconnus, le mécénat favorise le développement de synergies et de collaborations fructueuses. Le mécénat culturel permet également aux entreprises de contribuer à la promotion de la culture française, et de participer ainsi à son rayonnement à l'étranger.</p><p>La législation du mécénat en France permet de faire émerger des initiatives culturelles fortes, vertueuses autant pour les sociétés mécènes que pour leur bénéficiaires. Pour cela, il s’agit donc de bien définir le projet et l’organisme que vous souhaitez soutenir et de satisfaire les critères énoncés dans la loi Aillagon. Pour aller plus loin et obtenir les documents relatifs à la déclarations des dons, rendez-vous sur la&nbsp;<a href="https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Mecenat/Qu-est-ce-que-le-mecenat" target="_blank" rel="noopener" data-mce-href="https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Mecenat/Qu-est-ce-que-le-mecenat">page suivante</a>.</p><p>Si vous souhaitez être accompagné dans la recherche d’un organisme à soutenir et dans la définition de votre projet culturel, vous pouvez aussi vous adresser à nous en prenant rendez-vous sur le lien suivant :</p><p class="button-wrapper large"><strong><a class="button primary" href="https://calendly.com/artysquad/votre_projet" target="_blank" data-mce-href="https://calendly.com/artysquad/votre_projet" data-mce-selected="inline-boundary">Prenez rendez-vous</a></strong></p>

Comment se lancer dans le mécénat culturel ?

<p><strong>Qu'est-ce le mécénat culturel et pourquoi a-t-il autant gagné en popularité auprès des entreprises françaises ?</strong></p><p>Le recours au mécénat pour financer le travail des artistes et le rayonnement culturel ne date pas d’hier. Outil d’influence majeur pour les gouvernements depuis la Renaissance, il s’est fortement développé dans le secteur privé ces 20 dernières années. En 2020, 9% des entreprises françaises pratiquaient le mécénat, pour un total de 3,6 milliards d’euros de donations.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Le mécénat, c’est quoi ?</h3><p>Le ministère de la culture définit le mécénat comme "<em>le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général.</em>" Il se caractérise par le versement d’un don, numéraire, en nature ou sous forme de compétences, à un organisme pour soutenir une oeuvre d’intérêt général. Sont ainsi éligibles au mécénat les associations, l’État, les collectivités locales, les fondations, musées et monuments.</p><p>Il existe 3 types de mécénat :</p><ul><li><strong>Le mécénat financier</strong>, le plus courant, qui concentre 88% des donations</li><li><strong>Le mécénat en nature</strong>, qui concerne le don de marchandises ou services</li><li><strong>Le mécénat de compétences</strong>, qui consiste à fournir gracieusement un support humain à l’organisation, la gestion ou la production au sein de la structure bénéficiaire</li></ul><p>La culture et le patrimoine concentrent la seconde part la plus importante du budget mécénat en France, mais il touche une variété d’autres domaines comme l’éducation, la santé ou l’environnement. Dans le secteur culturel, les principaux bénéficiaires du mécénat sont le spectacle vivant, la musique, le patrimoine matériel et les arts visuels.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">D’où vient le mécénat culturel ?</h3><p>Le mécénat apparaît pour la première fois à Rome sous le règne de l’empereur Auguste. Son ministre conseiller Caius Cilnius Maecenas, éduqué en Grèce, est un grand amateur d’Arts. Il prit sous sa protection des artistes tels que Horace et Virgile pour assurer la propagande politique de l’Empereur.</p><figure id="figure-hbd35e12jllxteuqw"><img id="hbd35e12jllxteuqw" src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/3prPJ3jZxc1VmG8Xd0qd0XLzRYyV16PeOpRwGgfc1RYypu6w00oUcuHML8hSODy5.png" alt="mécénat culturel chez les romains" class="object-cover bg-gray-100 " style="aspect-ratio: 1/1; object-position: center center;" data-corners="no-rounded" data-aspect="1:1" data-caption="" data-positionx="undefined" data-positiony="undefined" data-mce-src="https://durable.sfo3.cdn.digitaloceanspaces.com/blocks/3prPJ3jZxc1VmG8Xd0qd0XLzRYyV16PeOpRwGgfc1RYypu6w00oUcuHML8hSODy5.png" data-mce-style="aspect-ratio: 1/1; object-position: center center;"></figure><p>Mais c’est à la Renaissance que le mécénat connait son vrai âge d’or. Dans l’Italie du 16e siècle, sous l’égide de la noblesse pontificale et de grandes familles comme les Médicis, les commandes affluent auprès d’artistes, architectes et savants, dont Léonard de Vinci est une figure emblématique. Au cours du 20e siècle, la pratique du mécénat par les particuliers tend à disparaître progressivement au profit du mécénat des entreprises.</p><p>Cette nouvelle forme de mécénat privé s’inspire davantage de la culture Anglo-saxonne que de l’héritage européen, où il était principalement pratiqué par l’État et le clergé. Aux États-Unis particulièrement, le mécénat apparaît avec les nouvelles fortunes industrielles des Carnegie et Rockefeller, pour soutenir le développement et le rayonnement culturel de leur pays. Aujourd’hui, le mécénat privé représente 69% des dons cumulés en France.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Pourquoi le mécénat privé s’est-il autant démocratisé ces dernières années ?</h3><p>La loi du 1 août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations, dite “Loi Aillagon” a largement contribué au développement du mécénat privé, en doublant les avantages fiscaux offerts aux entreprises mécènes. Elles peuvent désormais bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 60% du montant versé et de contreparties comme des places de spectacles ou un espace de visibilité sur les documents de promotion, dans la limite de 25% de la valeur totale du montant versé.</p><p>Ainsi, le montant des dons a été multiplié par 2,3 ces 10 dernières années et le nombre d’entreprises mécènes par 3,8. Pour l’ensemble des acteurs de la culture éligibles au mécénat, c’est l’opportunité de diversifier leurs sources de financement, pour améliorer leurs moyens de production et pérenniser leurs actions.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Pourquoi investir dans l’art et la culture ?</h3><p>Outre les mesures fiscales prises par l’État pour motiver le mécénat privé, les entreprises peuvent investir dans l’art et la culture pour incarner leurs valeurs, donner de la visibilité à leur marque et de la crédibilité à leurs engagements. Les bénéfices de ce type d’actions sont aussi importants sur les actifs tangibles de l’entreprise que sur son image. Ils leur permettent de construire une culture d’entreprise plus vertueuse, de fidéliser leurs clients et collaborateurs et de renforcer leur ancrage territorial.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">À partir de quand peut-on faire du mécénat ?</h3><p>Quand on pense au mécénat culturel, on a souvent en tête les activités de grands groupes du luxe ou des banques, à l’image de l’impressionnante fondation Louis Vuitton. Il paraît inaccessible pour la grande majorité des entreprises, qui n’ont pas les moyens d’investir dans la philanthropie.</p><p>Loin de l’image qu’on s’en fait, le budget médian des donations annuelles est de 7500€. 48% des donateurs y consacrent moins de 5000€, tandis que 10% donnent plus d’un million d’euros. Les petites structures peuvent donc très bien consacrer une partie de leur budget au mécénat pour soutenir des actions qui leur tiennent à coeur. En effet, les TPE représentent 66,3% des entreprises mécènes, mais seulement 7% du montant total des donations. Les grands groupes quant à eux ne représentent que 0,2% des entreprises mécènes mais contribuent à hauteur de 47,4% du montant total des dons.</p><p>Autrement dit, il n’y a pas de montant minimal à investir pour soutenir un projet culturel avec votre entreprise, ni une seule manière de s’y prendre ! Si vous souhaitez entamer une démarche de mécénat culturel, on vous a concocté un petit guide pour mieux vous orienter. 👇</p><p><a data-mce-href="https://artysquad.com/tous-nos-articles/comment-se-lancer-dans-le-mecenat-culturel" href="https://artysquad.com/tous-nos-articles/comment-se-lancer-dans-le-mecenat-culturel" data-mce-selected="inline-boundary"><strong>Comment se lancer dans le mécénat culturel ?</strong></a></p>

Le mécénat culturel est-il réservé aux grands groupes ?

<p class="subtitle"><strong>Retrouvez un lieu de travail dynamique et des équipes créatives !</strong></p><p class="subtitle">Vous vous promettez chaque année de commencer une nouvelle activité artistique mais vos résolutions finissent toujours par passer à la trappe ? Les cours d’arts en entreprise sont une excellente manière de vous initier à une nouvelle pratique et de dynamiser votre lieu de travail.</p><h3 class="subtitle">Des cours d’arts pour donner la pêche à vos employés !</h3><p>Prenez un break artistique grâce aux cours d’arts en entreprise ! Le concept est simple : vous réserver un créneau sur vos heures creuses, entre midi et 14h ou à partir de 17h, et sélectionnez la discipline de votre choix. Fini le casse-tête pour vous organiser après le boulot, l’artiste s’installe directement dans vos locaux.</p><p>Du chant à la pratique instrumentale, en passant par la peinture et le théâtre, nos cours sont adaptés à tous les niveaux et simples à mettre en oeuvre. Proposés en formats individuels de 30min ou collectifs d’1h à 1h30, les cours sont le rituel idéal pour améliorer la qualité de vie au travail et la cohésion des équipes !</p>

Les cours d’arts en entreprise

<p class="subtitle"><strong>Repenser les avantages sociaux et l’expérience collaborateurs pour rester attractif.</strong></p><p class="subtitle">L’environnement professionnel connait un épisode de mutation majeur. La pandémie de coronavirus impose aux entreprises une plus grande flexibilité dans la gestion des ressources humaines. Face à la grande démission et aux problématiques du désengagement, elles doivent repenser leurs avantages sociaux et les relations de travail pour rester attractives.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">S’adapter au changement</h3><p>Les afterworks et les tickets resto ne suffisent plus à attirer et fidéliser les talents. Les salariés d’aujourd’hui recherchent davantage de flexibilité et un alignement du travail avec leurs valeurs. Alors que la balance de pouvoir s’inverse entre recruteurs et chercheurs d’emploi, il est important de se pencher sur l’évolution de la relation du salarié avec son employeur et son lieu de travail.</p><p>Une politique RH durable doit pouvoir appréhender les causes du désengagement pour permettre aux salariés de se sentir réellement investis au travail. Celle-ci doit s’inscrire dans un effort pour actionner des leviers stratégiques d’attractivité comme la qualité de vie au travail, la cohésion d’équipe ou la marque employeur.</p><p>Que représentent ces paramètres et comment influencent-ils l’engagement au travail ?</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Les leviers d’action</h3><p>La qualité de vie au travail (QVT) désigne l'ensemble des conditions et facteurs qui influencent la santé et le bien-être des employés dans leur environnement de travail. Cela inclut notamment la sécurité des employés, leur relation avec leurs supérieurs, les avantages sociaux, la formation et les opportunités de développement professionnel. Un environnement de travail sain favorise le travail d’équipe et des relations professionnelles harmonieuses. Les indicateurs de la cohésion d’équipe sont la confiance, la communication, la coopération et la collaboration.</p><p>Lorsque ces conditions sont réunies dans l’entreprise, les employés se sentent plus valorisés et motivés par leur travail. Ils auront tendance à être plus productifs et fidèles que ceux des entreprises où elles sont négligées. Les entreprises qui font de la QVT et de la cohésion d’équipe une priorité bénéficient d’une meilleure réputation en tant qu’employeur. Grâce à leur marque employeur, ces dernières attirent et retiennent plus facilement leurs talents, ce qui contribue à renforcer la qualité de la main d’oeuvre et améliorer leurs performances sur le long terme.</p><p>Pendant très longtemps, les entreprises se sont contentées d’une poignée d’arguments comme le salaire ou les jours de congé supplémentaires pour attirer de nouveaux talents. Bien qu’ils restent décisifs, ils sont insuffisants sur un marché du travail concurrentiel où la demande est croissante et l’offre de plus en plus exigeante. À titre d’exemple, la politique de télétravail des entreprises est devenue incontournable sur les fiches de poste en moins de 2 ans.</p><p>Comment lutter contre le désengagement tout en maintenant cette flexibilité ?</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Développer ses équipes grâce à l’art</h3><p>Les employeurs ont recours à de nombreux outils pour gérer la distance des équipes et maintenir leur engagement. On pense par exemple aux semaines de séminaire, aux abonnements sportifs ou aux team buildings. Pour cela, elles disposent généralement d’un budget de formation ou d’un budget dédié aux activités sociales et culturelles.</p><p>Au même titre que les activités sportives et associatives, la promotion de l’art et de la culture sur le lieu de travail peut nourrir une marque employeur unique. Les ateliers créatifs, concerts privés ou formations artistiques sont l’occasion pour les salariés renforcer leur complicité et une perception positive de leur lieu de travail. Par ailleurs, la plupart des activités artistiques sont accessibles à tous et simples à mettre en place sur le lieu de travail.</p><p>Les employeurs qui se soucient de l’épanouissement personnel et culturel de leurs employés se distinguent par une meilleure capacité à attirer et retenir leurs talents et des taux d’engagement élevés. La pratique commune d’une activité artistique permettra en effet d’améliorer leur travail collectif, leur communication et leur prise de décision.</p>

Engagement au travail : la fin des afterworks ?

<p class="subtitle"><strong>Retour sur les événements du marché du travail en quelques chiffres.</strong></p><p>Ces deux dernières années, nous avons assisté à un phénomène inédit depuis 2008 : «&nbsp;la grande démission ». Ce terme fait référence à une hausse importante et continue du nombre de démissions depuis 2021. Initié aux États-Unis, il touche à présent la plupart des pays européens et secoue le marché du travail dans une période de grande transformation.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">La naissance du phénomène</h3><p>Les États-Unis cumulaient à eux-seuls 47,4 millions démissions en 2021. Les mois de novembre et décembre ont été les plus marqués, avec des pics respectifs à 4,5 millions. Le phénomène a persisté dans le courant de l’année 2022, appuyé par la contraction des secteurs de la tech et une baisse de l’investissement après une période de forte croissance.</p><p>En France, la situation est tout aussi alarmante. Au premier trimestre 2022 seulement, la Dares rapportait la démission de 523 000 salariés, dont près de 470 000 CDI. Pour prévenir ces démissions, les entreprises doivent identifier les causes du désengagement. En effet, selon le dernier rapport de Gallup, seuls 6% des salariés français se sentent engagés dans leur travail.</p><p>La pandémie a accéléré un certains nombre de transformations dans l’environnement professionnel. On relève par exemple chez les employés une forte frustration quant à la conduite du changement, un désir de reconversion accru, des problèmes de reconnaissance et de charge de travail chez les managers, de mobilité et de quête de sens chez les jeunes. Cette vague de démissions a causé une pénurie de main d'œuvre dans certains secteurs, obligeant les entreprises à améliorer leurs conditions de travail pour retenir leurs talents.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Les causes du désengagement</h3><p>Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de nombreux actifs ont été contraints de modifier leurs habitudes de travail, alternant généralement entre présentiel et distanciel. Nous avons pu distinguer 3 facteurs majeurs comme principales causes de la hausse des démissions depuis le début de la pandémie.</p><p>Pour 29% des personnes interrogées, la perte de sens et de repères au travail était la première cause de démission. Avec la démocratisation du télétravail, de nombreux employés se sentent déconnectés de leur mission et de leur équipe. Vient ensuite le manque de support des managers, pour 25% des personnes interrogées. Les travailleurs délaissés par leur manager peuvent éprouver un sentiment d'isolement et de doute quant à leur rôle et à leur contribution au sein de l'entreprise, entraînant une perte de motivation et de confiance. Enfin, le manque de valeurs portées par l'entreprise est cité par 22% des personnes interrogées.</p><p>La conséquence de tout cela, c’est le “bore-out” et le “silent-quitting”, lorsque les salariés se désengagent graduellement de leur fonction suite à une perte de motivation et d’intérêt pour leur rôle au sein de l’entreprise. Selon une étude publiée en octobre 2022 par APICIL, ce phénomène coûterait en moyenne 14 310€ par employé chaque année.</p><h3 class="header-with-anchor-widget">Prévenir le désengagement</h3><p>Les entreprises peuvent prendre des mesures pour anticiper et prévenir le désengagement. Tout d’abord, il est primordial de favoriser la communication en interne pour s’assurer que les employés ont accès à l’information et peuvent s’exprimer librement. Il faut également promouvoir une bonne culture d’équipe pour encourager la collaboration et la prise d’initiative. Enfin, consacrer du temps aux loisirs entre collègues, à l’occasion d’événements ou de team buildings par exemple, permet de resserrer les liens au delà du cadre professionnel.</p><h3>Conclusion</h3><p>Il est important pour les entreprises de comprendre les raisons qui peuvent conduire à la démission des employés et de prendre les mesures nécessaires pour les appréhender. Les employeurs doivent soutenir leurs employés, leur fournir un environnement de travail positif et valoriser les compétences et les contributions de chacun. En travaillant ensemble, employeurs et salariés peuvent construire une relation de confiance et de respect mutuel qui aide à prévenir le désengagement qui conduit à la démission.</p>

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