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Engagement au travail : la fin des afterworks ?

Feb 20, 2023

Repenser les avantages sociaux et l’expérience collaborateurs pour rester attractif.

L’environnement professionnel connait un épisode de mutation majeur. La pandémie de coronavirus impose aux entreprises une plus grande flexibilité dans la gestion des ressources humaines. Face à la grande démission et aux problématiques du désengagement, elles doivent repenser leurs avantages sociaux et les relations de travail pour rester attractives.

S’adapter au changement

Les afterworks et les tickets resto ne suffisent plus à attirer et fidéliser les talents. Les salariés d’aujourd’hui recherchent davantage de flexibilité et un alignement du travail avec leurs valeurs. Alors que la balance de pouvoir s’inverse entre recruteurs et chercheurs d’emploi, il est important de se pencher sur l’évolution de la relation du salarié avec son employeur et son lieu de travail.

Une politique RH durable doit pouvoir appréhender les causes du désengagement pour permettre aux salariés de se sentir réellement investis au travail. Celle-ci doit s’inscrire dans un effort pour actionner des leviers stratégiques d’attractivité comme la qualité de vie au travail, la cohésion d’équipe ou la marque employeur.

Que représentent ces paramètres et comment influencent-ils l’engagement au travail ?

Les leviers d’action

La qualité de vie au travail (QVT) désigne l'ensemble des conditions et facteurs qui influencent la santé et le bien-être des employés dans leur environnement de travail. Cela inclut notamment la sécurité des employés, leur relation avec leurs supérieurs, les avantages sociaux, la formation et les opportunités de développement professionnel. Un environnement de travail sain favorise le travail d’équipe et des relations professionnelles harmonieuses. Les indicateurs de la cohésion d’équipe sont la confiance, la communication, la coopération et la collaboration.

Lorsque ces conditions sont réunies dans l’entreprise, les employés se sentent plus valorisés et motivés par leur travail. Ils auront tendance à être plus productifs et fidèles que ceux des entreprises où elles sont négligées. Les entreprises qui font de la QVT et de la cohésion d’équipe une priorité bénéficient d’une meilleure réputation en tant qu’employeur. Grâce à leur marque employeur, ces dernières attirent et retiennent plus facilement leurs talents, ce qui contribue à renforcer la qualité de la main d’oeuvre et améliorer leurs performances sur le long terme.

Pendant très longtemps, les entreprises se sont contentées d’une poignée d’arguments comme le salaire ou les jours de congé supplémentaires pour attirer de nouveaux talents. Bien qu’ils restent décisifs, ils sont insuffisants sur un marché du travail concurrentiel où la demande est croissante et l’offre de plus en plus exigeante. À titre d’exemple, la politique de télétravail des entreprises est devenue incontournable sur les fiches de poste en moins de 2 ans.

Comment lutter contre le désengagement tout en maintenant cette flexibilité ?

Développer ses équipes grâce à l’art

Les employeurs ont recours à de nombreux outils pour gérer la distance des équipes et maintenir leur engagement. On pense par exemple aux semaines de séminaire, aux abonnements sportifs ou aux team buildings. Pour cela, elles disposent généralement d’un budget de formation ou d’un budget dédié aux activités sociales et culturelles.

Au même titre que les activités sportives et associatives, la promotion de l’art et de la culture sur le lieu de travail peut nourrir une marque employeur unique. Les ateliers créatifs, concerts privés ou formations artistiques sont l’occasion pour les salariés renforcer leur complicité et une perception positive de leur lieu de travail. Par ailleurs, la plupart des activités artistiques sont accessibles à tous et simples à mettre en place sur le lieu de travail.

Les employeurs qui se soucient de l’épanouissement personnel et culturel de leurs employés se distinguent par une meilleure capacité à attirer et retenir leurs talents et des taux d’engagement élevés. La pratique commune d’une activité artistique permettra en effet d’améliorer leur travail collectif, leur communication et leur prise de décision.